lundi 23 mai 2011

arthurien


Je suis absolument subjuguée par la démonstration d’Emmanuel et ose à peine faire une modeste suggestion d’interprétation dont l’évidence m’a profondément bouleversée…

Cette interprétation repose sur la vision de la représentation dessinée du sanglier géant blanc Twrch Trwyth (ou Tourc’h) : regardez donc l'image ci-jointe. Il s’agit, en l’occurrence, d’un sanglier, portant, entre ses deux oreilles, un immense peigne…

Je me suis empressée de me renseigner sur cet étrange animal et son histoire n’a fait que me conforter dans mon intuition : Twrch Trwyth n’est rien moins qu’un personnage du conte arthurien Kulhwch et Olwen. Il fut un roi qui, pour ses pêchés, se vit changé en sanglier magique. Entre ses oreilles, il garda un peigne et des ciseaux. Kulhwch, pour obtenir la main d’Olwen , se vit imposer toute une série d’épreuves par le père de la jeune femme : le géant Yspaddaden. L’une de ces épreuves résida dans la périlleuse récupération du peigne et des ciseaux de Twrch Trwyth…

La découverte du peigne du sanglier Tourc’h sur le site de la Roche-Jagu est donc une découverte absolument majeure… il est indispensable de poursuivre les fouilles pour mettre au jour… les ciseaux… !!!

Une autre explication m’a également traversé l’esprit mais sa banalité me la rend moins séduisante… Le peigne pourrait n’être que celui de la géante enfant qui s’affale nonchalamment, depuis des millénaires, sur un siège naturel embelli depuis peu par le château de la Roche-Jagu, et dont on aperçoit les couettes débordant les flancs du château, grâce au révélateur de couettes installé dans la cour… géante un peu capricieuse et très mal élevée qui, par ailleurs, jette ses donuts n’importe où….


Armelle

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour, je suis Jim et voici Diana. Nous sommes Jim et Diana Jones, archéologues municipaux de Ploezal.

Nous sommes intervenus les premiers sur le lieu dit "le champ des moissons" du domaine de La Roche Jagu, à la demande du préfet.

Chère Madame Armelle, les ciseaux dont vous soupçonnez qu'ils gisâtent non loin du vestige diagnostiqué par nos collègues Nicolas, Stella et Emmanuel voici 10 jours, sont effectivement mentionnés dans un article écrit par Paulin Paris en 1865, et consultable sur la base de données en ligne des revues scientifiques "Persée" en demandant le titre suivant : "Sur une ancienne Chronique des Bretons attribuée à Nennius et sur l'Historia Britonum de Geoffroy de Monmouth ".

Grâce à votre contribution, nous sommes sur le point d'éclaircir un mystère hérité de cet historien du XIXe siècle. Les érudits locaux avaient compris depuis ce texte, que les ciseaux étaient sur la tête d'un Monmouth. Tel n'est donc pas le cas, votre perspicacité nous mettant sur la piste de ce sanglier.

Dès demain, Diana et moi, avec l'accord du conseil général et de M. Denis L., reviendrons dans le "champ des moissons" pour investiguer le sol et faire quelques sondages à la recherche de ce spécimen appartenant à la famille des Suidés, appartenant elle-même à l'ordre des cétartiodactyles, lesquels peuvent être accessoirement arthuriens, CQFD.

Bien à vous,

Jim Jones

Un "beignet" dans un arbre ?

Dans la journée du vendredi 20 mars 2009, il a été constaté l'apparition d'une forme "étrange" dans un peuplier aux abords de la source du Stanco, à la Roche Jagu. Située à une quinzaine de mètres du sol, dans un arbre déjà recouvert de lierre, il s'agit d'une forme circulaire d'environ 1,50 à 2 m de diamètre, ayant une épaisseur d'environ 50 cm, et trouée en son centre. Elle ressemblerait étrangement à un "beignet". Il a été décidé de communiquer la photo après, sur laquelle on voit clairement la "forme" en haute à droite, à divers spécialistes pour circonscrire les champs d'investigation. Vous aussi, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos avis, remarques, émotions et/ou contributions scientifiques, littéraires, ou imaginaires.