jeudi 5 mai 2011

Un chantier d'Enchoufflifouilles ?


Le dimanche 1er mai 2011, dans le cadre de la journée « L’Europe au château. Spécial Pologne » organisée à la Roche Jagu, à l'occasion du début du percement d’un tunnel piéton et sous-marin franco-polonais destiné à relier les Côtes d’Armor à la Pologne, il a été partiellement mis au jour, au milieu dudit « champ des moissons », un vestige enfoui à peu près à un mètre sous terre.

La phase du diagnostic archéologique

Conformément à l’article 322-2 du Code pénal et à l’article R. 111-3-2 du Code de l’urbanisme, le chantier de percement a été aussitôt stoppé et un diagnostic archéologique a été réalisé le 5 mai 2011 par Jim et Diana Jones, archéologues au service archéologique municipal de Ploëzal. Ce diagnostic a posé l’hypothèse « d’un vestige daté de 30 000 000 000 d’années av. JC » . Conformément à la loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive, une équipe constituée de Nicolas Girault, de Stella Cornand et d’Emmanuel Paris interviendra donc les 14 et 15 mai 2011 avec l’aide de douze « stagiaires bénévoles », enfants et adultes, pour mener une fouille, compléter l’expertise et sauvegarder le vestige. Une campagne photographique et un atelier d’écriture, organisés par l’équipe avec les stagiaires au fur et à mesure de la mise au jour du vestige, permettront la réalisation de panneaux placés en lisière du site fouillé pour que, tout au long de la saison culturelle, le public de la Roche Jagu puisse prendre connaissance de cette découverte majeure.


Les intervenants

Nicolas Girault est archéologue au service archéologique départemental des Yvelines et doctorant au sein de l’équipe d’Archéologie Environnementales, laboratoire ArScAn, Stella Cornand est chargée de communication, Emmanuel Paris est maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Paris XIII, membre du laboratoire LabSic. Les intervenants seront équipés d’outillage permettant la réalisation d’une fouille manuelle (pelles, pioches, truelles, seaux, etc), d’un nécessaire pour la mesure et le dessin afin de réaliser les relevés archéologiques, de matériel de prise de vue photographique, de papeterie et d’ordinateurs pour la réalisation de l’atelier d’écriture, de matériel de prise de son pour compléter l’atelier d’écriture et capter les discussions des intervenants avec les « stagiaires ».

Dates et horaires de l’intervention : samedi 14 et dimanche 15 mai 2011 (10 h - 12 h et 13 h 30 - 17 h).

L’intervention permettra le dégagement de l’objet fouillé, son enregistrement selon la méthode du relevé archéologique, des prises de vues tout au long de l’intervention afin de disposer d’images pour la réalisation des panneaux, l’écriture des textes des panneaux.

Ouvert gratuitement à 12 stagiaires, adultes et enfants accompagnés. Renseignements et inscriptions (obligatoires) au 02 96 95 62 35. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Prévoir un pique-nique à partager pour les midis.

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Un "beignet" dans un arbre ?

Dans la journée du vendredi 20 mars 2009, il a été constaté l'apparition d'une forme "étrange" dans un peuplier aux abords de la source du Stanco, à la Roche Jagu. Située à une quinzaine de mètres du sol, dans un arbre déjà recouvert de lierre, il s'agit d'une forme circulaire d'environ 1,50 à 2 m de diamètre, ayant une épaisseur d'environ 50 cm, et trouée en son centre. Elle ressemblerait étrangement à un "beignet". Il a été décidé de communiquer la photo après, sur laquelle on voit clairement la "forme" en haute à droite, à divers spécialistes pour circonscrire les champs d'investigation. Vous aussi, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos avis, remarques, émotions et/ou contributions scientifiques, littéraires, ou imaginaires.