samedi 2 mai 2009

Circonscrire, justement…

Le gros machin est rond, mais il n’est pas bon, car il n’est pas pâtisserie.
Ce rond-là n’est pas ce que je vois de ma fenêtre. Il n’est pas non plus ce que je vois de ta fenêtre. Il est ce qu’on voit dans le parc. C’est donc un rond de parc. Un parcron(d).

*

Un parcron dans un peuplier, c’est notre étoile pâtissière tombée des Cieux, presqu’à terre (à 15 mètres près… on a eu chaud). C’est notre ange déchu d’un paradis de crème, de farine et de sucre. Il stigmatise notre déchéance et nous regarde comme Abel de la tombe. Il est notre faute originelle, notre ceinture d’orgueil. C’est le parcron de nos bides. Notre nourriture d’erreurs. Mais ce que l’homme fait qui ressemble au parcron est si bon, que nos erreurs, nos bêtises, nos balourdises – comme les petits pains -, nous les multiplions. Miam.

*

Un parcron à 15 mètres, c’est une étoile de berger. A-t-on bien vérifié qu’au pied de l’arbre ne se trouvent pas un âne, un bœuf, et d’autres choses encore, très vivantes peut-être?

*

Parcron n’est pas mot facile à prononcer, parce qu’il est rare d’en voir de son vivant, surtout de cette taille, et greffé à un arbre, un peuplier en plus, dans un parc, au cœur duquel un château, un château qu’on visite, qu’on habite et qu’on peuple d’œuvres d’art, art qu’on sort et dont gloser, parce qu’on n’a jamais vu ça, de cette TAILLE, dans un ARBRE, un PEUPLIER DU PARC, du PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE-JAGU.

*

Le parcron est dans le parc du Château de La Roche-Jagu et sur ma feuille de papier blanc. Le parcron est la chose et sa représentation. Il est la chose et l’idée de la chose. Il est ce que désigne la flèche de la photo sur la feuille, non ce que cette flèche ne saurait désigner dans le parc, car elle n’existe pas dans le parc, la flèche. Le parcron a donc cela de plus que la flèche, qu’il est à la fois dans le parc et sur ma feuille. Il existe sur les deux plans. D’ailleurs il génère sa propre réalité. Le Parcron est un dieu.

Aucun commentaire:

Un "beignet" dans un arbre ?

Dans la journée du vendredi 20 mars 2009, il a été constaté l'apparition d'une forme "étrange" dans un peuplier aux abords de la source du Stanco, à la Roche Jagu. Située à une quinzaine de mètres du sol, dans un arbre déjà recouvert de lierre, il s'agit d'une forme circulaire d'environ 1,50 à 2 m de diamètre, ayant une épaisseur d'environ 50 cm, et trouée en son centre. Elle ressemblerait étrangement à un "beignet". Il a été décidé de communiquer la photo après, sur laquelle on voit clairement la "forme" en haute à droite, à divers spécialistes pour circonscrire les champs d'investigation. Vous aussi, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos avis, remarques, émotions et/ou contributions scientifiques, littéraires, ou imaginaires.